Je suis épuisée d’être toujours celle qui reste forte,
De porter les fardeaux des autres sans jamais poser les miens,
De donner sans limite, sans qu’on s’interroge sur ce que je ressens au fond de moi.
Je suis fatiguée de chercher des solutions à des problèmes qui ne m’appartiennent pas,
Comme si ma sérénité passait toujours après celle des autres.
Je suis lasse des explications qui arrivent trop tard,
Des excuses vides de sens,
Et des silences qui laissent des blessures invisibles.
Et puis il y a ces départs soudains, sans un mot,
Alors que je suis celle qui murmure, la gorge serrée :
« Tu vas me manquer. »
La vérité, c’est que je porte une douleur si profonde,
Qu’elle est devenue mon ombre,
Un compagnon silencieux qui ne me quitte jamais,
Tandis que d’autres ne soupçonneront jamais son poids.
Et pourtant, malgré tout, je continue d’avancer.
Parce qu’au fond de moi, j’espère encore,
Qu’un jour, quelqu’un viendra, posera une main sur mon épaule et dira :
« Laisse-moi t’aider à porter ce fardeau. Aujourd’hui, je suis là pour toi. »
Pierre Mercier
Commentaires
nous ne sommes pas des Atlas
a porter son monde sur les epaules
il faut savoir lacher
et savoir qu'on ne peut tout faire seul
merci de ce moment a penser encore de ces paroles proposées
Quel beau texte particulièrement touchant et si vrai ! Merci pour ce partage.
Bonsoir Baladine
Est-ce que ton blog est normal ce soir ?
Je viens de passer faire une mise à jour.
Bises
merci pour ton commentaire Baladine
chaque personne sont différentes
certaines sont plus coriaces que d'autres et plus faibles
belle soirée amitié
Bonjour Baladine, oui, c'est bien lourd à porter, surtout si la personne est seule au quotidien.
Merci, bien amicalement, fanfan
Je me reconnais dans cet écrit...
Je porte beaucoup depuis toujours mais je ne sais pas le dire ^^
Bisous et bonne soirée ^^
oui
certaines personnes n'osent pas montrer leurs faiblesse , dommage
bisous
Bonjour Baladine
Je viens de voir ton commentaire sur mon téléphone.
Je ne suis pas chez moi mais je regarderai ce soir sur mon ordinateur.
Bises